CHAPITRE II - La réflexion sur les principes de croissance d’autres auteurs du Mouvement de la croissance des Églises


Pendant les années 70, McGavran était en mission dans le tiers-monde, il n’était donc pas aux États-Unis pour exercer le leadership du MCE. Le Mouvement continua à se développer sans lui grâce à la fondation d’instituts pour la croissance et aux écrits d’auteurs comme Peter Wagner, Win Arn, Lyle Schaller, George Barna, Kennon Callahan, Robert Logan et Robert Schuller. Bien d’autres noms pourraient êtres ajoutés, mais le but de ce chapitre n’est pas de faire une liste exhaustive des auteurs du MCE ; il est plutôt de dégager ce qui, d’après eux, freine ou favorise la croissance numérique des Églises.


2.1 Les éléments qui freinent la croissance numérique


Le premier frein à la croissance serait la crise d’identité des communautés chrétiennes et leur manque de vision. Confrontées à la décroissance numérique, elles ne verraient que les aspects négatifs de leur situation, empêchant l’élaboration d’une vision significative pour l’avenir, vision à laquelle les membres et les personnes nouvelles pourraient s’accrocher. Pour pallier au manque de personnel, ces Églises travaillent ou essayent de travailler de concert avec les Églises voisines. Pourtant cette orientation nuit au sentiment d’appartenance et empêche la communauté d’avoir une identité propre[1].


Le deuxième frein concerne le manque de foi et de confiance en Dieu. Beaucoup d’Églises, confrontées à la décroissance, ne croiraient plus qu’elles peuvent se renouveler et sortir de la crise. En quelque sorte, elles limitent ce que Dieu serait capable de faire et pensent qu’il y a trop d’obstacles pour sortir de la décroissance[2]. Elles finissent par développer une estime de soi négative et ne se pensent plus en mesure d’affecter positivement leur milieu: on reste petit si l’on pense ne pas pouvoir grandir[3].


Le troisième frein à la croissance vient de la complaisance en soi[4]. Certaines communautés chrétiennes ont pu avoir des heures de gloire, mais le contexte a changé et les membres « fichent le camp ». Étonnamment, ces Églises demeurent dans l’orgueil et ne sont pas prêtes à reconnaître la mésadaptation de leurs activités[5]. Elles ne font que maintenir le statu quo et vivent dans l’illusion face à l’impact réel qu’elles ont dans la société. On remarque souvent qu’elles rejettent la responsabilité de la décroissance sur ceux qui sont partis ou qui ne viennent pas en disant que leurs églises sont toujours ouvertes et que les gens intéressés n’ont qu’à venir : The doors are wide open. If they want to come to church, all they have to do is walk in, and they’ll find we’ll welcome them[6].


Le quatrième frein découle souvent du troisième, il s’agit du problème d’isolement de la communauté chrétienne et la méconnaissance des besoins de son milieu. Parfois, c’est la non acceptation des changements de population qui sont survenus dans le milieu qui empêchent la croissance. On n’accepte pas les nouvelles ethnies et la population de l’Église vieillit[7]. Les membres ont de moins en moins de contacts avec les personnes qui ne viennent pas à l’église. À cause de cet isolement et de la peur de ces changements, l’attitude qui prédomine est une attitude défensive. Parce que les responsables ne cherchent qu’à maintenir le statu quo, le personnel engagé ne remplit plus des postes qui répondent aux besoins qui ont changé dans le nouveau contexte social. Comme ces emplois ont toujours existé, on les comble[8].


Le cinquième frein est l’oubli de la dimension missionnaire de la communauté chrétienne[9]. Une Église ne peut pas grandir si elle met de côté son mandat de faire des disciples, si elle est indifférente au salut des personnes de son quartier[10]. Les communautés chrétiennes qui ne grandissent pas se préoccupent excessivement de l’aspect matériel de leurs Églises[11] ou ont tendance à mettre la priorité sur des activités qui ne produisent pas directement la croissance numérique, comme par exemple la communion et la fraternité à l'intérieur de la communauté. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, mais trop d’importance est accordée à ces dimensions de la vie chrétienne empêchant la communauté de s’ouvrir au monde extérieur.


Le sixième frein se manifeste lorsque les responsables manquent de leadership ou lorsqu’ils ne permettent pas aux membres non-ordonnés d’avoir une part de leadership[12]. Dans les Églises en décroissance qui stagnent, certaines responsabilités sont quand même données aux laïcs mais dans des activités de catéchèse ou de travail de bureau, non pas dans des activités d’évangélisation[13]. Il y a une carence de leadership aussi lorsque les responsables ont une peur bleue des conflits ou qu’ils cherchent à plaire à tout le monde[14]. Un autre problème qui concerne la direction de la communauté est la longueur de leur mandat pastoral : lorsque les pasteurs sont changés trop souvent ou trop rapidement, car on ne commence à voir les fruits des orientations pastorales et missionnaires d’un responsable qu’après quatre ans à six ans[15].


Le septième frein vient d’une méconnaissance des méthodes d’évangélisation et d’un manque de bon sens. Certaines Églises par exemple mettent très mal à l’aise les nouveaux ou les visiteurs en leur demandant de se présenter devant toute l’assemblée[16]. Les responsables devraient pourtant savoir que la peur numéro un de la plupart des gens est de parler en public. Ils devraient savoir aussi que le porte-à-porte est aujourd’hui considéré, du moins dans les sociétés occidentales, comme une intrusion dans la vie privée[17]. À l’inverse, ne pas inviter les gens[18], alors que l’on sait que la plupart des personnes qui remettent les pieds dans une église l’ont fait parce qu’un proche les y a invitées, ne relève pas de la sagesse. Et lorsque les gens rejettent une invitation, les membres des Églises en décroissance comprennent ce refus comme un « non » définitif plutôt que comme un « pas encore »[19]. Une autre erreur est d’essayer de rejoindre et d’attirer tout le monde. Il s’agit plutôt de cibler une catégorie précise de personnes, celle qui a le plus de chance de s’identifier à la communauté et d’être intéressée par ses services[20].


Le dernier frein à l’évangélisation relève du domaine des structures d’ordre matériel et des moyens de financement de la communauté. Si l’église est pleine à quatre-vingt pour cent, il est beaucoup plus difficile pour elle de croître. C’est pourquoi les Églises en décroissance qui fusionnent peuvent amener une réduction trop importante des places. Ces fusions limitent aussi le nombre de postes de responsabilités pour les membres non-ordonnés. Par ailleurs les Églises qui ne croissent pas sont gênées de demander de l’aide financière ou en demandent sous forme d’obligation[21]. Ou encore, elles reçoivent leur financement de l’extérieur, ce qui n’encourage pas les responsables à avoir les meilleures relations possibles avec les membres de la communauté[22].


2.2 Les éléments qui favorisent ou déclenchent la croissance numérique


Le premier élément qui favorise la croissance numérique est de donner la priorité à l’évangélisation. La mission de l’Église est considérée avant tout comme celle d’aller « à la recherche des brebis perdues », d’aller au-devant des personnes qui ne font pas partie de la communauté. Les Églises qui se développent ont une philosophie de croissance : leurs activités sont choisies en fonction de ce but ; le pasteur parle régulièrement, dans ses homélies, de cette orientation fondamentale de la communauté. L’évangélisation fait partie de la nature de l’Église, c’est sa façon de vivre[23]. Elle est comprise comme une entreprise qui réconcilie les hommes et les femmes avec Dieu, forme des disciples et implique les chrétiens dans les activités de l’Église.


Le deuxième élément qui favorise la croissance est de donner beaucoup d’importance à la prière, la vision et la foi[24]. Les Églises en croissance possèdent une vision claire de ce qu’elles sont appelées à faire. Cette vision procède de la prière, de la foi et de l’observation des besoins du milieu. Elle s’élève au-dessus du statu quo et est réaliste afin que les membres de l’Église puissent y croire et la suivre. Les responsables présentent les étapes à suivre afin ne pas se perdre dans une vision, certes belle, mais qui relèverait du rêve plutôt que d’un projet réalisable et planifié[25]. Les Églises en croissance insistent sur l’importance de la prière et du rôle de l’Esprit dans l’évangélisation. C’est grâce à l’Esprit Saint que les membres se sentent animés du désir de témoigner de leur foi[26].


Le troisième élément qui favorise la croissance est une bonne connaissance de la communauté chrétienne et du milieu dans lequel elle est implantée. Cette connaissance du milieu permet de mieux formuler la vision. Il s’agit de cerner les forces de la communauté chrétienne[27] et de savoir qui l’on veut rejoindre, qui l’on peut rejoindre et comment les rejoindre[28]. En connaissant mieux les spécificités de son milieu, on aura d’autant plus de chance de discerner les services qui permettront de répondre aux besoins spécifiques du milieu[29]. Les activités de l’Église doivent répondre aux attentes du milieu et faire de la communauté chrétienne un lieu d’accueil, d’ouverture et de recherche de personnes nouvelles[30].


Le quatrième élément concerne le leadership de la communauté chrétienne. Les dirigeants doivent savoir organiser leur communauté pour le futur, ils pensent à l’avance, observent et précisent son rôle dans son environnement. Ils scrutent les possibilités du milieu, formulent une vision pour l’avenir et communiquent cette vision de manière à motiver les membres de l’Église à la suivre[31]. L’assurance doit les animer ainsi qu’un enthousiasme communicatif[32]. Ils ne doivent pas tout faire eux-mêmes, mais au contraire, déléguer responsabilités et pouvoir et que le plus grand nombre de personnes s’engagent dans l’évangélisation, soient formés et envoyés[33]. Il ne s’agit pas pour eux de se servir des chrétiens pour réaliser leurs plans et leurs objectifs personnels, mais plutôt, en inversant la pyramide de l'autorité, de les aider à exercer de réelles responsabilités[34].


Les responsables de la communauté ne doivent pas agir seuls afin que leur efficacité ne soit pas réduite à leurs seules ressources. Ils doivent plutôt engager toute la communauté dans l’œuvre d’évangélisation afin de multiplier les actions de l’Église[35]. Ils travaillent avec les membres de la communauté, leur assurent une formation et restent accessibles. La majorité de leur temps est consacré aux personnes de leur communauté qui peuvent elles-mêmes exercer des responsabilités, ils aident les meilleurs à donner ce qu’ils ont de meilleur[36]. Leur rôle consiste donc principalement à former et motiver les membres non-ordonnés pour la tâche de l’évangélisation.


Le cinquième élément qui favorise la croissance est de viser à accomplir la mission en se servant d’objectifs mesurables. L’Église se fixe des buts précis car les idées et les plus beaux rêves s’incarnent dans des objectifs mesurables. Comment ces buts sont-ils fixés ? On met par écrit une liste des besoins du milieu, puis on établit des priorités d’action selon ce qui est le plus important et le plus urgent. En prenant comme base ces besoins et ce qui est possible de faire avec les moyens de la communauté, des buts sont fixés qui décrivent les résultats concrets qu’on souhaite atteindre d’ici un an, cinq ans et dix ans. On veille aussi à ne pas faire ce que d’autres organismes font efficacement dans un même domaine[37].


Le sixième élément qui favorise la croissance des Églises est la présence d’une structure de groupes de maison[38] : Il s’agit de multiplier les petits groupes de partage, qui ne soient pas des comités et qui répondent aux besoins, aux désirs d’appartenance et de socialisation des membres de la communauté[39]. On y étudie la Bible, on y actualise les textes et on cherche à y trouver des applications concrètes pour la vie de tous les jours. Les chrétiens d’aujourd’hui ne se contentent plus des homélies et des sacrements pour vivre leur foi, ils désirent expérimenter la communion fraternelle. Là où l'amour fait défaut, le développement de l'Église est compromis[40]. Ces petits groupes sont aussi des lieux où les chrétiens peuvent exercer des responsabilités et se mettre au service des autres par leurs dons spirituels. La participation à ces groupes de maison ne doit pas être considérée comme une option, mais comme un lieu indispensable pour cheminer vers la maturité chrétienne[41]. Ces groupes sont des espaces où l’on peut parler de ses épreuves, poser des questions et chercher des solutions. Ils sont un facteur universel de croissance[42].


Le septième élément concerne la formation de responsables non-ordonnés. La multiplication des responsables permet de multiplier les services. Mais ils ne sont pas simplement des exécutants, ils travaillent de concert avec le pasteur pour définir la vision et en planifier les activités concrètes. Ils sont le ferment de la pâte communautaire et stimulent les autres membres à atteindre les objectifs[43]. Grâce à eux[44] on peut envisager une structure communautaire de décision participative[45]. Ils doivent êtres convaincus que le plan de Dieu est d’amener de nouvelles personnes à la communauté[46]. Leur formation les amènera à devenir des être relationnels, attentifs et chaleureux. Développer leurs qualités humaines est important car leur bonne attitude attirera du monde à l’église. Pour choisir ces responsables et leur assurer une formation adéquate, la communauté chrétienne doit concevoir un système interne pour les repérer, les choisir, les recruter et les former[47]. Il faut investir financièrement plus dans ces personnes que dans les éléments matériels de l’organisation.


Le huitième élément vise la mobilisation et l’implication de l’ensemble des membres de la communauté chrétienne dans la mission d’évangélisation. Si tous les chrétiens ne sont pas appelés à proclamer la Parole, tous peuvent cependant employer leurs dons pour évangéliser à leur manière : Chaque chrétien doit mettre ses dons au service des non-chrétiens en entretenant de bonnes relations personnelles et en faisant en sorte que ces derniers puissent entrer en contact avec l'Église et entendre l'Évangile[48]. Le dirigeant communique aux membres de l’Église le souci de la croissance[49] et leur propose une méthode pour aller vers les non-chrétiens et les non-pratiquants et qui permette de créer des liens avec les personnes distantes[50]. Il s'agit surtout pour les chrétiens d'utiliser leurs relations existantes[51] et de témoigner auprès des personnes avec qui elles sont déjà en lien. Il est démontré que l’évangélisation est beaucoup plus efficace auprès des personnes que l’on connaît déjà. La majeure partie de celles qui sont retournées à l’Église l’ont fait grâce au témoignage d’une personne qu’ils connaissaient[52].


Les membres devraient être impliqués selon leurs talents, leurs dons spirituels et leur formation. Très souvent, les responsables décident quels services sont à accomplir mais il est important de comprendre que c'est Dieu qui détermine lui-même quelles personnes accompliront le mieux tel ou tel service; le rôle des dirigeants consiste à aider les membres à découvrir leurs dons, leurs intérêts et à exercer les services qui y correspondent[53]. Toutes les personnes de l’Église devraient avoir une tâche personnelle à accomplir, si petite soit-elle, que ce soit dans un service communautaire ou dans l’œuvre de l’évangélisation.


Le neuvième élément consiste à élaborer des activités cohérentes avec la vision de la communauté et les besoins du milieu. Dans l’œuvre d’évangélisation, faire de la prédication et inviter des personnes nouvelles à l’église n’est pas suffisant. On devrait essayer de soulager les misères et répondre à l’appel de détresse des personnes du milieu[54]. L’Église doit être à la recherche des personnes qui souffrent. Ce sont les besoins du milieu qui orientent et guident les plans futurs. Les communautés en croissance sont en recherche des ponts de Dieu, c’est-à-dire des différentes catégories de personnes qui sont susceptibles d’être réceptives à l’Évangile. Ces personnes sont par exemple celles qui ont besoin de l’action libéralisante et guérissante de Dieu ou qui vivent une période de transition, celles en recherche d’emploi, celles qui ont vécu un divorce, celles qui sont seules. Une fois ces ponts découverts, les Églises élaborent des stratégies et proposent des activités ecclésiales pour aider ces personnes[55]. Mais les responsables doivent aussi créer des services qui répondent aux besoins des membres de la communauté chrétienne, par exemple des groupes de maison pour personnes âgées, pour célibataires, pour personnes au chômage, etc.


Le dixième élément qui favorise la croissance est l’attention portée à la liturgie et à la qualité des célébrations. Il s’agit de savoir parfois sortir des habitudes pour rejoindre les attentes et les goûts des personnes que l’on cherche à rejoindre. Si la musique d’orgue n’intéresse pas les jeunes et que ce sont les jeunes que l’on cherche à rejoindre, il est plus approprié de se servir des instruments modernes de musique pour certaines célébrations[56]. Dans les Églises en croissance, on trouve des célébrations dynamiques, expressives et significatives. Il y a un équilibre entre l’exultation et l’adoration intérieure. Des équipes de laïcs et de ministres ordonnés s’en occupent avec sérieux et grand soin et visent à ce que toute la communauté participe[57]. Les célébrations devraient êtres vécues comme des expériences édifiantes[58] et les participants pouvoir dire qu’elles les édifient, leur donnent de la joie, de l’allégresse et une meilleure compréhension de la Parole. Ce genre de célébration est attrayante et permet à la communauté de croître[59].


Le onzième élément est en lien avec la capacité d’accueil de la communauté et la ferveur des membres. Tous les membres de l’Église devraient avoir une attitude ouverte et accueillante envers les personnes nouvelles, les personnes distantes et non-pratiquantes. La chaleur de l’accueil est plus importante et plus éloquente qu’une belle prédication[60]. C'est aussi l’enthousiasme de la foi qui attire les gens dans la communauté. Quand les chrétiens vivent leur foi avec joie et avec dynamisme, la communauté grandit. Mais dans une communauté où la pratique religieuse est vécue comme une obligation, comme une doctrine à connaître ou un code moral à suivre, on remarque un manque de dynamique et de vie rayonnante.


L’attitude générale des chrétiens est susceptible d’attirer des personnes nouvelles à venir régulièrement à l’Église. Les membres des Églises en croissance se sentent responsables des personnes qui ne connaissent pas le Christ ou qui ne viennent pas le célébrer[61], ils sont donc spécialement attentifs et accueillants vis-à-vis de ceux et celles qui visitent leur Église. Les pasteurs font des efforts pour fidéliser les nouveaux en les insérant, dès leur arrivée, dans des groupes fraternels[62] et en les impliquant dans l’évangélisation. On peut leur demander par exemple de témoigner de leur conversion ou de leur retour à l’Église. Si on n’implique pas rapidement les nouvelles personnes dans une tâche et un groupe de partage, on risque de les perdre[63].


Le douzième élément concerne les structures matérielles des églises, comme la visibilité du bâtiment, les commodités de stationnement, l’espace disponible pour les célébrations et la possibilité d’agencement des espaces grâce à des structures modulables[64].


Ce chapitre a tenté de dégager les éléments que les auteurs du MCE considèrent en général comme des freins ou des déclencheurs de croissance numérique. Les éléments auraient pu être classifiés autrement et regroupés sous des thèmes différents, mais cette classification a surtout voulu rendre compte des idées qui circulent communément dans le MCE. Le chapitre qui suit va se concentrer sur des expériences vécues d’Églises en croissance reliées à ce Mouvement et relever les conseils prodigués par leurs pasteurs.


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NOTES

[1] Cf. L. SCHALLER, Assimilating New Members, Nashville, Abingdon, 1978, pp. 60-61.

[2] Cf. J. MILLER, Outgrowing the Ingrown Church, Grand Rapids, Zondervan, 1986, p. 29.

[3] Cf. G. BARNA, User-Friendly Churches, Ventura, Regal books, 1991, pp. 175-176.

[4] Cf. J. MILLER, op. cit., p. 30.

[5] Cf. G. BARNA, op. cit.,, p. 176.

[6] L. SchalleR, op. cit., p. 62.

[7] Peter Wagner dans son livre Your Church Can Grow, (Ventura, Regal, 1976) donne le nom d’Ethnikitis la maladie de certaines Églises de se complaire avec les gens de leur propre ethnie sans s’ouvrir, sans évangéliser les nouvelles populations qui s’installent dans leur quartier. À long terme, cette maladie peut amener à la mort de la communauté.

[8] Cf. G. BARNA, op. cit., p. 182.

[9] Cf. J. MILLER, op. cit., pp. 35-36.

[10] Cf. ibid., p.29.

[11] Cf. L. SCHALLER, op. cit., p. 58.

[12] Cf. P. WAGNER, Your Church Can Grow, Ventura, Regal, 1976, p. 148.

[13] Cf. T. Yamamori, « Factors in Church Growth in the United States », The complete book of Church Growth, de Elmer L. Towns, Wheaton, Tyndale House publisher, Inc., 1986, p. 317.

[14] Cf. J. MILLER, op. cit., pp. 31-32.

[15]Cf. L. SCHALLER, op. cit., pp. 53-54.

[16] Cf. G. BARNA, op. cit., p. 177.

[17] Cf. ibid., p. 181.

[18] Cf. L. SCHALLER, op. cit., pp. 52-53.

[19] Cf. ibid, p.65.

[20] Cf. ibid, pp. 65-66.

[21] Cf. G. BARNA, op. cit., pp. 180-181.

[22] Cf. L. SCHALLER, op. cit., pp. 55-56.

[23] Cf. T. Yamamori, op. cit., p. 316.

[24] Cf. R. LOGAN, Beyond Church Growth, Tarrytown, Fleming H. Revell, 1989, pp. 23ss.

[25] Cf. E. Gibbs interviewé par Matthew Hannan le 11 juin 1992 et rapporté dans sa thése : Building a Church Worth Going To : A Guide to Revitalizing Static and Declining Churches, (Talbot School of Theology, 1994) p. 175.

[26] Cf. T. Yamamori, op. cit., p. 319.

[27] Cf. K. CALLAHAN, Twelve Keys to an Effective Church : Strategic Planning for Mission, San Francisco, Harper & Row, 1983, Introduction, p. xxii-xxiii.

[28] Cf. R. LOGAN, op. cit., p. 27.

[29] Cf. T. Yamamori, op. cit., p. 317.

[30] Cf. R. SELLS et D. LASUER, « New Member Recruitment », The pastor’s Church Growth Handbook, Pasadena, Church Growth Press, 1979, pp. 185-188.

[31] Cf. E. Gibbs, op. cit., pp. 175ss et Cf. R. SHULLER, « Three Characteristics of a Successful Pastor », The pastor’s Church Growth Handbook, Pasadena, Church Growth Press, 1979, pp. 136-138.

[32] M. Hannan op. cit., pp. 175ss.

[33] Cf. T. Yamamori, op. cit., p. 317.

[34] Cf. C. Schwartz, Le développement de l’Église, une approche originale et réaliste, Paris, Éditions Empreinte Temps Présent, 1996, p. 22.

[35] Cf. R. SELLS et D. LASUER, op. cit., pp. 185-188.

[36] Cf. M. Hannan op. cit., pp,179-184.

[37] Cf. R. SCHULLER, op. cit., pp. 136-138.

[38] L’expression groupes de maison fait référence aux cellules de maison dont nous avons parlé précédemment. Nous le verrons, on utilise aussi l’expression cellules paroissiales d‘évangélisation quand on se situe dans le contexte catholique.

[39] Cf. K. CALLAHAN, op. cit., pp. 35-41.

[40] C. Schwartz, op. cit., p. 37.

[41] Cf. R. LOGAN, op. cit., pp. 119-141.

[42] Cf. C. SCHWARTZ, op. cit., p. 32.

[43] Cf. O.D. EMERY, « What Makes a Church Grow ? », The pastor’s Church Growth Handbook, Pasadena, Church Growth Press, 1979, pp. 136-138.

[44] Cf. C. SCHWARTZ, op. cit., p. 28.

[45] Cf. K. CALLAHAN, op. cit., pp. 56-57.

[46] Cf. T. Yamamori, op. cit., p. 317.

[47] Cf. M. Hannan, op. cit., pp. 179-184.

[48] C. Schwartz, op. cit., pp. 34-35.

[49] Cf. O.D. EMERY, op. cit., pp. 136-138.

[50] Cf. T. Yamamori, op. cit., p. 317.

[51] Cf. C. SCHWARTZ, op. cit., p. 35.

[52] Cf. T. Yamamori, op. cit., p. 317.

[53] Cf. C. Schwartz, op. cit., p. 24.

[54] Cf. R. SCHULLER, op. cit., pp. 136-138.

[55] Cf. T. Yamamori, op. cit., pp. 317-318.

[56] Cf. R. LOGAN, op. cit., p. 66.

[57] Cf. K. CALLAHAN, op. cit., pp 24-35.

[58] Cf. C. SCHWARTZ, op. cit., p. 30.

[59] Cf. ibid., p. 31.

[60] Cf. O.D. EMERY, op. cit., pp. 136-138.

[61] Cf. ibid., pp. 136-138.

[62] Cf. T. Yamamori, op. cit., p. 319.

[63] Cf. R. SELLS et D. LASUER, op. cit., p. 188.

[64] Cf. K. CALLAHAN, op. cit., pp. 95-106.